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Localisation
Noisy-le-Grand (93)
Architecte mandataire :
vib architecture
Maîtrise d’ouvrage :
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP)
Concours :
octobre 2012
Equipe projet :
Marguerite ANTHONIOZ
Charlotte ELKAIM
Eylem FIDAN
Horia TASCA

Mission :
Concours restreint
SHON :
1 300 m²
Coût construction :
3,8 M€ TTC
Site :
Noisy-le-Grand (93), Cité Descartes, ESIEE Paris
Certification :
Démarche HQE
BET TCE :
Ceris Ingénierie
BET HQE :
Gaudin Ingénierie
Acousticien :
Peutz
Perspectives :
©IDA+ | Horia TASCA [©vib]
Maquettiste :
Model Maker Workshop – MMW
Photographe Maquette :
© Patrice QUILLET

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Concours

Salles blanches – ESIEE | Noisy-le-Grand (93)

Programme :

Construction de salles blanches dans les domaines sensibles aux contaminations environnementales pour les départements nano et micro-technologies et l’ecole d’ingénieurs ESIEE.

Salles blanches, bureaux,  locaux techniques.

Un nouveau processeur pour l’ESIEE

Le bâtiment existant de l’ESIEE Paris a été conçu par Dominique Perrault qui l’a imaginé, vu du ciel, comme un immense clavier d’ordinateur avec souris et plusieurs cartes mères. Dans cette logiquen la nouvelle construction de salles blanches peut être considérée comme un nouveau processeur pour l’ESIEE, qui hissera l’école à la pointe des nano et micro-technologies.Le site est encerclé par les constructions existantes et le Parc de la Butte Verte, qui le protègent des vents dominants. Nous avons soulevé les salles blanches au premier étage, afin d’améliorer leur éclairage naturel et pour en simplifier l’accès.

L’idée d’une façade matricée à l’image d’un wafer, principal support de la fabrication de microstructures, a été motivée par la volonté de montrer vers l’extérieur ce qui se passe sous confinement à l’intérieur. Elle permet d’offrir des vues aux utilisateurs qui travaillent dans des conditions d’isolement psychologiquement difficiles. Les matériaux utilisés en façade, l’aluminium, le cuivre et le verre, ont été choisis car ils sont pérennes, recyclables et surtout car ils font partie des matériaux que les chercheurs manipulent. Leur emploi en plusieurs couches superposées, avec des parties opaques et transparentes, fait également penser au procédé de photolithographie.

 

Ainsi, les façades et la toiture renvoient aux activités innovantes à l’intérieur des salles blanches. Elles sont décomposées en modules semblables mais tous différents, à la manière d’un wafer expérimental.

 

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Le dessin de la toiture comporte une partie centrale végétalisée qui est ceinturée par une zone périphérique à la manière de l’organisation interne du projet où les salles blanches sont enrobées dans des espaces servants. Les locaux techniques au rez-de-chaussée se prolongent selon le même dessin sous le porte-à-faux de sorte que l’on a l’impression qu’un volume rectangulaire traverse le bâtiment.

Cette image est renforcée par le fait que le cœur reprend la géométrie des bâtiments existants, alors que le volume périphérique pivote légèrement en direction du gymnase comme pour mieux introduire la géométrie de ce dernier qui varie des autres épis. Le bâtiment semble s’étirer vers le Boulevard Blaise Pascal au Sud comme pour mieux se faire remarquer.

La toiture végétalisée et les espaces paysagers cherchent à dissimuler le bâtiment dans le contexte verdoyant. La mise en place de bacs à différentes hauteurs donne à la toiture un relief qui est inspiré de l’image des résistances ou des capacités que l’on trouve sur un processeur.