vib_CEA_Perspective au milieu de la RD306

Site :
Saclay (91)
Client :
CEA Saclay
Architect :
vib architecture
Design Team :
Maria  Moldoveaunu
Eylem Fidan
Charlotte Elkaim

Charles Elliot Meyer
Mission :
Competition 2014
Surface :
17 200 m² SHON
Construction cost :
33, 8M€ HT
Structural + Electical Engineers :
TECHNIP TPS
Fluids + white rooms Engineers : CERIS Ing.
Laboratory expert :
ELIX SAS
Environmental Engineers :
GREEN AFFAIR

Quantity surveyor :
F. BOUGON
3D graphics:
© IDA+ et ©vib
Model maker:
MMW
Model photos:
Patrice Quillet ©

vib.neuroscience.cea.plan masse

vib.neuroscience.cea.axo_R1

vib.neuroscience.cea..charette.nb

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Competition

Research center in Neurosciences – CEA |Saclay (91)

Construction of the Neurosciences Institute in Paris-Saclay, with immediate proximity of the Neurospin project, to form on the CEA Campus in Saclay, the largest Neurosciences complex of the Paris Region (Neurosaclay).

Program : Laboratories and offices for Neuroscience’s  research center, shared technical space, public spaces, amphitheater, conference rooms, cafeteria, lanscaping.

AN INSTITUTE  FOR NEUROSCIENCES

In symbiosis with environement

[FR]

Le site sur lequel est projeté le nouveau bâtiment se situe dans une position charnière du plan urbain du CEA. Le cœur du CEA est structuré selon une trame régulière quadrillée, entourée d’une couronne périphérique plutôt verdoyante qui fait la transition entre les îlots construits au centre et le plateau agricole environnant. Ainsi, l’Institut de Neurosciences est rattaché à l’angle Nord- Ouest au plan hippodamien et s’ouvre à l’angle opposé vers le grand paysage. A l’image du restaurant construit par Auguste Perret, il se niche dans la ceinture verte comme un nouveau joyau.

 

vib_CEA_Perpective porte d entrée Neurospin_cadre

 

Afin de conserver la liaison physique et visuelle entre le restaurant et le Neurospin, le nouveau bâtiment est compacté vers le Nord. L’interaction souhaitée entre le Neurospin et l’Institut de Neurosciences, nous a amené à ouvrir celui-ci vers le Sud et à imaginer un hall largement vitré, en échos à la verrière longiligne du premier. Nous avons d’ailleurs imaginé un hall traversant pour faciliter le cheminement vers le centre du CEA.

 

Le bâtiment pouvant être approché tout azimut, nous avons fait le choix de traiter toutes les façades avec la même attention. Par le choix de ses matériaux qui reflètent légèrement le paysage avoisinant, l’Institut de Neurosciences s’intègre harmonieusement dans son environnement. On a d’ailleurs l’impression que la nature le traverse au droit du hall d’accueil.

 

 

vib.neuroscience.cea.detail façade1vib.neuroscience.cea.detail facade2

 

 

Son respect pour le paysage se lit aussi dans son implantation bien à distance de la Rigole de Corbeville qui longe le terrain au Sud. Le projet va même plus loin en proposant des espaces minéralisés qui favorisent la balade ou le repos au sein de ce parc. Le tracé des dallages au sol devient organique, selon une image du système nerveux, lorsque l’on s’approche du bâtiment Neurosciences. Cette fluidité des espaces extérieurs se prolonge vers l’intérieur du bâtiment principal, pour aboutir dans le patio verdoyant, sur lequel s’ouvrent de larges balcons à tous les niveaux.

 

vib_CEA_Perspective depuis atrium central.cadre

 

 

Le patio possède la même taille que le petit corps de bâtiment logé à l’Est. On a presque l’impression que ce petit volume a été extrait du grand et qu’il s’est posé à côté d’une manière autonome, tel un satellite. L’inflexion de leurs parois participe à la création d’un espace tendu, stimulant entre les deux corps de bâtiments, faisant penser à la fente synaptique des cellules nerveuses.

 

 

vib.neuroscience.cea.ensoleillement

 

Le jeu entre orthogonalité et inclinaison se prolonge aussi en coupe. Les volumes ont été taillés d’une manière à optimiser l’éclairage naturel des espaces intérieurs et afin de réduire l’impact d’ombrage sur le voisinage, tout en respectant l’organisation interne de chaque étage.

 

Les quatre pôles scientifiques investissent chacun un étage selon un principe identique. D’un côté, les laboratoires se concentrent autour du patio central, de l’autre, les bureaux se développent le long des façades périphériques jouissant ainsi d’une vue imprenable sur les alentours.

 

 

Au sein du hall, un escalier libre dessert les premiers niveaux. Au droit de cet escalier on retrouve une transparence spatiale entre le hall et le patio. Autour de cet espace lumineux et ouvert se situent les espaces communs, comme les salles de réunion, les lieux de vie et administration, facilement repérables par tous (5).

 

Au pied du patio, on trouve une toiture végétalisée couvrant le plateau enterré des animaleries et d’expériences comportementales. L’impact visuel de la nouvelle construction est ainsi réduit d’une manière qui lui permet de conserver un maximum de paysage. Il poursuit l’idée d’un parc campus scientifique sur le Plateau de Saclay, dans un esprit novateur et ouvert.

 

L’Institut des Neurosciences ne veut pas donner l’allure d’un temple des sciences mais ambitionne de s’exprimer librement en symbiose avec son environnement.

 

Video of the project by IDA+